Bibi Hakim

Victime d’intimidation durant mes premiers mois de lycée, mon professeur de géographie m’a encouragé à suivre le programme le Prix international du Duc d’Édimbourg dans l’espoir de me faire de nouveaux amis, de diversifier mes compétences et de me préparer à l’avenir. Après avoir surmonté mes peurs et fait du camping pour la toute première fois, je me suis retrouvé à fêter avec d’autres lauréats bronze obtenu ensemble.  

 

À partir de ce moment-là, j’ai décidé de passer au niveau suivant, le niveau Argent. Au cours de cette année, j’ai pratiqué deux sports, j’ai fait beaucoup de bénévolat dans ma communauté et j’ai continué à militer pour la sensibilisation à la santé mentale. Je me suis retrouvée à prendre la parole de plus en plus souvent et à utiliser ma plateforme pour mettre en lumière une question qui me tient à cœur. Peu de temps après, je me suis retrouvée à célébrer avec d’autres lauréats une fois de plus lors de la cérémonie de remise des prix d’argent.  

 

Cette fois-ci, je n’ai pas eu à attendre que mon professeur me demande si je voulais faire le niveau OR, j’avais déjà dix longueurs d’avance. Pour ce que je pensais être mon dernier niveau de récompense, c’était vraiment spécial. Je suis venue à Ottawa pour la toute première fois dans le froid de février pour réaliser mon projet or avec le Forum pour jeunes Canadiens.  

 

Là, j’ai eu l’occasion de rencontrer mon député et le Premier ministre, qui m’ont demandé ce que j’allais faire ensuite pour mes études.  Je ne savais pas que la science politique et la politique publique étaient un diplôme, mais ils m’ont encouragé à faire de la politique, étant donné que j’étais impliqué dans la politique étudiante depuis la quatrième année, avec des rôles de leadership. Après mûre réflexion, j’ai posé ma candidature et l’une des premières acceptations que j’ai reçues était celle de l’Université d’Ottawa pour le programme de sciences politiques et d’administration publique avec spécialisation et alternance travail-études.  

Pendant mes études de premier cycle, j’ai eu l’occasion de travailler pour le gouvernement fédéral et le Parlement du Canada. J’ai même participé au UK Diamond Challenge au cours duquel j’ai sensibilisé les étudiants à la santé mentale sur le campus.  

 

En 2017, j’ai été invitée à la cérémonie de remise des médailles d’OR dans ma ville natale, Toronto, où j’ai prononcé le discours principal en présence de Son Altesse Royale le duc de Sussex, le prince Harry. Nous avons partagé quelques moments sincères qui sont gravés à jamais dans ma mémoire.  

 

Je suis éternellement reconnaissante pour mon parcours du Prix international du Duc d’Édimbourg. C’était bien plus que trois petites broches que l’on porte sur la poitrine, ce sont les liens d’amitié qui se sont créés en cours de route, les défis que nous avons surmontés en nous poussant au-delà de nos peurs et de nos capacités, ce sont les conseils et les orientations dont nous avons eu besoin à notre point le plus bas et c’est la célébration ensemble lorsque nous nous sommes réunis à nouveau.  

 

Je n’aurais pas été projetée comme une figure montante de la politique ou n’aurais pas eu la plateforme pour voir ma proposition de politique pour des services de santé mentale abordables, accessibles et inclusifs être adoptée dans les plateformes de trois partis, comme la priorité du gouvernement, dans le discours du trône ni en attente d’être débattue dans la Chambre des communes.  

 

Ce prix et ces organisations signifient beaucoup pour moi, car ils ont permis à une petite fille brune de (Rexdale) Toronto de poursuivre ses rêves.  

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