Médaillés du Prix canadiens : Rhea Gupta

Certains poursuivent le Prix international du Duc d’Édimbourg parce qu’il a l’air présentable sur un CV, tandis que d’autres le font parce que leurs parents les y obligent. Lorsque j’ai commencé le niveau bronze en 9e année, il y a trois ans, je faisais partie de ces deux groupes. À contrecœur, j’ai accepté de participer, mais à ce moment-là, je ne me doutais pas de l’impact que ce prix aurait sur ma vie, de la façon dont il me ferait découvrir des expériences que je n’aurais jamais envisagées autrement. 

 

Lorsque j’ai décidé de ce que je devais choisir pour la partie « compétences » du Prix, j’ai réalisé que je n’étais pas déjà impliqué dans une activité qui pourrait s’appliquer. Je me suis donc inscrite à des cours de danse Bharatanatyam, une danse classique indienne que les élèves commencent généralement à apprendre à l’âge de cinq ans – j’avais 14 ans. Mais ce qui était au départ une exigence pour le Prix s’est rapidement transformée en quelque chose qui a changé ma vie. L’apprentissage du Bharatanatyam a été significatif pour moi, car il me relie à ma culture de manière plus profonde. C’est une forme de danse qui raconte une histoire, généralement autour de la mythologie hindoue, transmise par les expressions faciales toujours changeantes du danseur.  

 

Le bharatanatyam est également originaire du sud de l’Inde, alors que ma famille est originaire du nord. L’apprentissage d’une danse qui n’est pas originaire de ma région me permet donc de considérer le pays de manière plus globale et de découvrir toutes les facettes de sa beauté. En fait, je serai diplômée du niveau intermédiaire en juin, devenant ainsi une danseuse de niveau avancé. 

 

Le Prix a également modifié mon expérience et ma perception de l’athlétisme, à travers le volet « loisirs physiques » et le parcours aventureux. L’endurance, l’athlétisme, les activités de plein air, tout cela a toujours été pour moi un défi important, aussi loin que je me souvienne. Si j’ai toujours excellé dans mes études et dans d’autres activités parascolaires, je n’ai jamais compris pourquoi il n’en était pas de même pour l’athlétisme. Mais, en courant au gymnase et en faisant du canoë et de la randonnée, grâce au Prix, j’ai réalisé que j’étais capable d’accomplir des choses dont je me cachais auparavant. 

 

Le Prix a jeté le gant et m’a aidé à le relever. Il m’a motivé pour me faire pivoter efficacement et changer le récit de ma vie à venir. 

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